Innovation / Marketing / internet des Objets / Communication / Mobile / Buzz / Viral / Influence / Réseaux sociaux / 3D / Vidéos du Succès / TweetBosses / #SlashGen







Ecouter PPC sur France Info


Ecouter PPC sur BFM



jeudi 16 mai 2013

Mon cher fils, ton papa a un nouveau joujou !
Depuis quelques semaines mon fils, j'ai la chance de pouvoir participer à une expérience journalistique organisée par l'Express. L'objectif ? Réaliser quelques reportages en étant équipé d'un drone. Oui, mon fils un drone ! Pas un drone de combat (ça tue des gens), non un drone plus ludique prêté par la société Parrot. Dirigée par Henri Seydoux (que je t'invite à découvrir lors d'une conférence mémorable durant LeWeb 2012), Parrot est une boîte française qui fabrique des GPS, des casques, des enceintes de folie et ... des drones. Chez Parrot, on appelle ça un ARdrone.

"Faire des reportages avec un drone, Papa ?"
Oui, mon fils. Le principe m'a immédiatement séduit. Voilà une nouvelle occasion de voir la vie sous un angle totalement différent. Comme toi, j'ai commencé à voir le monde allongé sur le dos (à la maternité), à quatre pattes, puis avec un regard d'enfant. A cet âge, le regard est différent de celui des adultes parce que l'on voit les choses d'un peu plus bas. Enfin, adulte, en prenant de l'âge, de l'expérience, on voit les choses avec un peu plus de recul. Certains appellent ça, prendre de la hauteur. Et c'est tellement important de prendre de la hauteur, cela permet de mieux comprendre les choses de la vie, les gens, les jeux. Et puis il y a aussi une sorte d'excitation pour ce projet. Tu le sais, mon fils, je suis un adapte de la serendipité, ce lâcher prise formidable qui permet de trouver ce que l'on ne cherchait pas. Que vais-je trouver avec cette expérience ? Que vais-je découvrir ? Quelles idées créatives vont venir s'offrir à moi ? Quelles rencontres vais-je faire ? Quelles limites allons-nous dépasser ?

Déballage et prise en main de l'AR-Drone:
Au premier coup d'œil, on ne peut que craquer devant la boîte d'emballage de l'ARdrone, le visuel choisi par les équipes marketing fait mouche. Il promet de l'aventure, du fun, de la vitesse, de l'action. Ce visuel est aussi impactant qu'une affiche de cinéma pour un film d'action avec de vrais héros. Et devine quoi, mon fils ? Avec l'ARdrone, c'est le pilote de l'ARdrone qui est le héros ! Mais, mais, mais, le pilote dans cette histoire, c'est moi, c'est ton papa. Oui mon fils, ton papa ! Celui qui joue comme un manche à Call Of Duty Black OPS 2.

Après téléchargement de l'application, l'appairage en wifi avec le Drone est d'une simplicité enfantine. Oui, mon fils, je sais que tu détestes quand je dis ça.

Premiers vols :
Il se passe un truc fort. La bête est très agile. Très très agile même. Elle se pilote avec un smartphone ou une tablette ce qui peut surprendre un peu pour qui a déjà piloté un avion télécommandé avec des manettes plus ... physiques. Ici, tu disposes d'un retour caméra qui te permet de voir le vol comme si tu étais dans le drone. L'effet est saisissant. Chose surprenante, tu ne peux pas t'empêcher de regarder tête en l'air comment se comporte le bel oiseau. Pas si simple au début de piloter les doigts sur la tablette tout en ayant l'œil au vent ! Après quelques vols, cela devient nettement plus facile. Tu vas gagner en coordination.


Les pires ennemis que tu pourras rencontrer sur ton chemin ?
J'en ai personnellement rencontré 5.

Le premier ? C'est le manque d'espace. Pour démarrer, il te faudra aller dans une clairière ou une zone qui te permet une libre circulation sans obstacle trop proche.

Le deuxième ennemi ?  Le vent.
Le drone monte jusqu'à 100 mètres. C'est haut 100 mètres, très haut. Démarre déjà quelques vols à 10 mètres de hauteur et tu vas voir que si le vent souffle un peu, il va te falloir gagner en maîtrise.

Troisième ennemi ? La perte de repères.
Quand on gagne un peu d'altitude, on a tendance à perdre un peu ses repères. Tu pilotes le drone avec ton écran mais tu regardes aussi le drone par dessous, il est au dessus de ta tête. Et si le nez du drone se trouve vers toi ? Je te souhaites bonne chance au début pour savoir s'il te faut faire pivoter le drone sur la gauche avec ton doigt pour le faire aller à droite ou le faire pivoter à gauche en appuyant sur le côté gauche avec ton doigt. Je t'ai perdu ? C'était fait exprès, tu auras cette situation à gérer. Rassure-toi après quelques heures, le problème est réglé. Ton cerveau est un appareil formidable !

Quatrième ennemi ? Les branches des arbres
En prenant un peu de confiance en toi, tu vas mécaniquement prendre plaisir à voler avec le drone. Tu vas prendre tes aises et ne manqueras pas de passer à côté ou au dessus d'un arbres. Et là, et là ? Et là, ce n'est pas toujours facile si tu t'es trop rapproché de l'arbre. Quelques branches malicieuses sauront trouver le chemin pour venir chatouiller les pales de ton drone. Donc méfi !, comme on dit dans le sud, car tu n'auras pas toujours une échelle de pompier à proximité.

Cinquième ennemi ? Les toits des maisons
C'est un peu comme les branches des arbres, mais en plus taquin. Les toits ont la fâcheuse idée de masquer le drone de ton regard. Le pilotage s'effectue ici uniquement avec le retour écran. J'avoue avoir eu quelques sueurs froides lorsque le premier toit venu m'a fait cette petite farce.

Mon conseil pour démarrer le pilotage d'un AR-Drone?
Prend le temps, ne monte pas trop haut au début. 4 à 5 mètres te permettent d'apprendre à maîtriser le drone, de réaliser des premières figures, de gagner en aisance dans le pilotage. Pourquoi est-ce si important ? Parce que comme dit l'adage : "là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir". Et comme tu le verras dans un prochain article, c'est juste magique de piloter un drone, on y prend un pied fou !

Pour suivre mes aventures Dronesque en vidéo c'est sur YouTube.com/DroneExperience

Pour me suivre sur Google+, cliquez ci-dessous et sur Twitter c'est là

REUSSIR DANS LE E-COMMERCE

Les meilleurs astuces pour réussir dans le e-commerce sont ici.

La rue des Archives